Connaissez-vous Yama Wayama? Si vous suivez mon compte Instagram (n’hésitez pas, c’est par ici!) vous savez que je suis très fan de son oeuvre « Hoshi dans le jardin des filles » édité chez le Lézard Noir. J’y apprécie particulièrement son humour décapant et son trait particulier reconnaissable. Mais aujourd’hui nous ne sommes pas là pour parler de Hoshi mais bel et bien de son one-shot « Let’s go Karaoke! » sorti le 14 mars dernier.
Quelques infos
- Edité chez Vega
- Série en 1 tome unique
- 12,50€
Ça parle de quoi?
« Le jeune Satomi Oka, élève de 3e et chef d'un club de chorale, est entraîné après son concert dans un karaoké par un drôle de yakuza nommé Kyôji Narita. Ce dernier lui demande de devenir son professeur de chant particulier pour éviter de perdre un concours de karaoké organisé par son boss de clan, où le perdant se fera tatouer un horrible dessin. Malgré sa réticence, Satomi accepte à contrecœur de l'aider et de lui donner des cours. Au fil des leçons, une étrange amitié naît peu à peu entre le collégien réservé et sarcastique et le criminel excentrique et charismatique.»

Ce que j’aime ❤️
L’histoire! Yama Wayama a le don de réussir à me captiver même avec un speech de base qui, sur le papier, n’a pas un très grand intérêt. Néanmoins, son travail sur le développement des personnages est bluffant et me permet de rentrer rapidement dans l’action. Elle arrive à nous décrire en quelques mots, quelques situations le trait de caractère de ses personnages hauts en couleurs! Je ne dirais rien sur la fin mais quel petit twist, j’ai adoré : ça m’a surprise et on aime être surpris!
Kyôji est un yakuza terriblement drôle, alternant menaces et références douteuses. Satomi n’a qu’une envie, se faire oublier, disparaître dans la masse et autant vous dire que c’est compliqué avec un mafieux à ses côtés. Leurs relations évolue au fil des pages et leur duo, bien qu’étrange, fonctionne plutôt très bien. Une bonne tranche de rire!
Ce que j’aime moins – voire pas. 💔
Rassurez vous, j’aime tout ce qui est fait par l’autrice dans ce manga. Par contre j’ai un sérieux problème avec la qualité de l’édition qui est plus que décevante. Déjà je tiens à rappeler qu’il s’agit d’une édition un peu plus grande qu’un manga classique et qu’il est vendu à 12,50€. Et à ce prix là, vous avez une couverture qui s’endommage très rapidement et du papier d’une qualité plus que relative. Il est poreux, légèrement coloré et pas très agréable aux doigts (bien qu’épais). Je m’attendais à mieux, à plus de soin. Mais je suis sûrement trop exigeante…
Je vous avoue que j’aurais adoré que ce one-shot soit édité chez le Lézard Noir qui, je le sais, aurait respecté le travail de Yama Wayama.
Je vous recommande donc chaudement cette lecture mais plutôt d’occasion.