Envie de frissonner?
À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie...

Alors je préfère vous prévenir tout de suite : si vous vouliez un thriller qui se passe principalement dans un hôpital psychiatrique, passez votre chemin. Si vous avez cependant découvrir un complot plus gros que chacun de nous, sur nos instincts primaires, sur la vie, sur ce qu’il y a après la mort, sur la peur, alors lancez-vous.
Ce bouquin se lit très facilement, l’histoire est prenante et ne nous emmène pas dans la direction qu’on attend, un vrai plus pour un thriller. Certains lecteurs seront déçus, d’autres non. J’ai adoré découvrir en tout cas toutes les ficelles d’un projet colossal qui s’avère être inspiré de faits réels. Ayant découvert cela, je me suis passionnée pour le projet évoqué et j’ai découvert avec stupeur énormément de choses qui se sont réellement passées. J’en frissonne encore.
Il ne s’agit pas de mon oeuvre préférée mais on ne s’ennuie pas, on ne sent pas le poids des 500 pages. On se sent impliqué, emporté et surtout touché. J’ai très envie de découvrir plus de roman de cet auteur!
Un bon moment de lecture, sans prétention.
Nicolas Beuglet
Edition Pocket
560 pages
8,50 euro