Quand on me demande mon roman préféré, voilà le titre qui me vient naturellement : Kafka sur le rivage. La littérature japonaise m’accompagne toujours, particulièrement depuis la lecture de ce livre.
Une histoire farfelue
Un adolescent, Kafka Tamura, quitte la maison familiale de Tokyo pour échapper à une malédiction œdipienne proférée par son père. De l'autre côté de l'archipel, Nakata, un vieil homme amnésique, décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s'entremêlent pour devenir le miroir l'une de l'autre, tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d'un murmure envoûtant.
« Mais le passé, c’est comme une assiette brisée: on aura beau essayer d’en recoller les morceaux, on ne pourra jamais lui rendre son aspect d’antan. »

J’ai découvert ici l’agilité naturelle des auteurs japonais à mixer roman initiatique, poésie, action, émotion et surnaturel.
Les relations humaines sont toujours très bien représentées, très subtiles et complexes.
On suivra tout le long du récit le voyage de Kafka Tamura qui décide de fuguer de chez lui. J’ai exprès choisi le résumé qui ne donne pas trop d’informations, le plaisir ne doit en aucun cas être gâché! Parce que c’est là tout le but de cette oeuvre : suivre l’échappée de cet adolescent à travers le Japon qui va croiser Nakata, le vieil homme ainsi que beaucoup d’autres protagonistes dont forcément un chat, parce que qui dit Japon dit Chat.
J’ai adoré Kafka sur le rivage parce qu’il ne reste pas enfermé dans un style mais effleure pleins de genres qui nous permettent de rire, pleurer, voyager, angoisser. Certaines références très réelles (et internationales) nous ramènent régulièrement à la réalité comme pour nous permettre de mieux rêver à nouveau juste après.
Je ne veux pas en dire plus, j’aime beaucoup trop ce livre pour en dévoiler davantage, je l’aime vraiment beaucoup trop.
📚 Infos 📚
Haruki Murakami
Edition 10/18
648 pages
9,60 euro