par Clap de fin pour Mazarian, une série chat-crément original. Oui je sais, il fallait oser, bah je l’ai fait. Ne me remerciez pas. J’avais déjà été conquise par le premier tome et je n’avais qu’une idée en tête : savoir ce qu’allait nous réserver la suite. Et je n’ai pas été déçue du voyage. Laissez-moi vous parler de Mazarian édité chez NaBan.
Quelques infos
- Série en 3 tomes – série terminée
- 8€ le tome /24€ l’intégrale
- Edité chez NaBan
Résumé à ma façon
Toshiro est un lycéen peu investi qui préfère largement se battre au détriment des études. Il rencontre Momoko, qui recherche son chat et c’est là, au détour d’une ruelle, qu’une « distorsion » apparaît et fusionne Toshiro avec le chat de Momoko. Momoko, quant à elle, se retrouve fusionneée à quelque chose de beaucoup plus surprenant. Je vous lairsserais découvrir. Et c’est d’ailleurs ce qui m’a attiré sur cette couverture : ce gros matou, armé, à l’air blasé.
Le premier tome
Moi qui ne suis toujours qu’une novice dans la science-fiction, j’ai aimé me plonger dans l’univers de Mazarian. Les distorsions, phénomène étrange sans explication, sont définis comme des catastrophes naturelles et chaque enfant apprend à réagir quand l’une d’elle apparaît devant lui/elle.
Autant je m’attendais à être étonnée par ce récit qui mêle habilement notes d’humour et SF, autant je ne m’attendais pas à y trouver un côté horrifique. En effet, les combats et les fusions étranges donnent une saveur particulière à cette oeuvre.
Et du coup, j’en pense quoi au final?
Sans dessus dessous
Je ne vais pas revenir sur ce que j’ai raconté dans le tome 1. Cependant reposons les bases : les distorsions apparaissent de façon aléatoire et fusionnent les humains avec ce qui les entoure. Toshiro, notre jeune héros, a donc fusionné avec un chat. Pas n’importe quel chat! Le chat de Momoko qui elle a fusionné avec une toute autre bestiole. Je vous laisse le plaisir de découvrir avec quoi. Momoko et Toshiro vont s’allier pour chercher à comprendre pleins de choses : ce que cherchaient les parents de la fillette, mais également ce que sont les distorsions et leur provenance.
On ne voit bien qu’avec le coeur.
Mais au delà de cette histoire rocambolesque où nous découvrons des personnages plus farfelus et attachants les uns que les autres, ce manga dégage une aura de valeurs humaines incroyable. A travers ses protagonistes et ses situations, le mangaka nous montre à quel point il est difficile d’être différent et accepté. Et il va même plus loin! L’acceptation de soi. Avant même de se faire accepter, il faut aussi être capable de trouver la paix avec soi-même. Il faut savoir faire preuve d’une énorme résilience.
J’ai été très touchée par les prises de décisions de nos héros. J’ai senti un vrai lien de se créer entre eux, ce qui va indéniablement orienter la fin de cette série et la rendre douce-amère, me faisant mal au coeur tout en ayant un sourire dessiné sur les lèvres.
Je préfère vous prévenir : tout le monde ne sera pas satisfait de la fin mais moi, elle m’a totalement ravie et émue.
Merci à NaBan d’éditer des séries atypiques et originales qui nous touchent en pleins coeur.
Ah je ne connaissais pas du tout cette petite série !
Je t’avoue que j’avais tenté « Demande à Modigliani ! » et j’ai pas du tout accroché. J’arrivais pas à comprendre qui était qui, et surtout le dessin ! Il faudrait que je trouve un manga qui me plaise chez eux, parce que j’aime bien cette maison d’édition
Merci beaucoup pour ton commentaire!
Oui, le dessin de ikue Aizawa est atypique. Je te conseille potentiellement « Anna et le prince d’Albion » ou encore « Vies d’ensemble » qui sont plus « accessibles » à mes yeux! 🙂