par Je n’ai jamais lu de roman de Mélissa Da Costa. Il faut bien une première à tout! Eh bien je ne regrette absolument pas. Quel coup de coeur! Quelle poésie et quelle humanité! Il y a bien longtemps que je n’avais pas autant pleuré lors d’une lecture. Lâcher une petite larmichette à la fin, oui, mais pleurer à chaudes larmes comme ici, non.
Savoir se reconstruire
Ce que la vie prend, elle le redonne aussi.
Amande ne pensait pas que l'on pouvait avoir si mal. En se réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin, elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l'ancienne propriétaire des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande s'attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s'ouvrir à des rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d'avenir.
« Quand on veut faire la paix avec soi-même, on trouve toujours une excuse valable. »
J’ai découvert en cette oeuvre une auteure qui sait viser juste, qui sait mettre des mots sur chaque émotion, sur chaque palpitation de nos petits coeurs. Amande n’était pas juste un personnage dans un roman, Amande, c’était un peu de moi. J’ai souffert avec elle, j’ai grandi et surtout j’ai appris. Appris pleins de choses, sur la vie, la mort, la nature, la renaissance.
Ce roman fait mal, mais il ne fait pas mal pour rien : il nous montre sans concession la descente aux enfers d’une jeune femme qui devra se battre pour rester à flot, pour vivre à nouveau.
Laisser entrer. Célébrer. Partager. Laisser partir.
Lisez ce livre, même s’il vous heurte, vous bouscule, vous blesse.
Traversez cette mousson d’émotions pour vivre, vivre pleinement.
📚 Infos 📚
Mélissa Da Costa
Le livre de poche
384 pages
7,90 euro