Ça parle de quoi, ce roman?
Takeshi Tokita-Morrison, 14 ans, est né d’une mère japonaise et d’un père américain. Être métis en ce mois de mars 1945 à Tôkyô est un combat constant : le garçon doit vivre en essuyant chaque jour la suspicion, l’hostilité et la haine de ses compatriotes. Les journées de Takeshi se partagent entre le travail obligatoire à l’usine et les efforts pour conserver un semblant de sécurité. Puis arrive le 10 mars, date fatidique où les bombes incendiaires larguées par les B29 américains sur la capitale firent plus de victimes que le bombardement atomique de Nagasaki…

Un roman chez le Lézard Noir?
Je plaide coupable : fan du Japon, et même de l’Asie en général, j’ai acheté ce roman simplement à cause de sa couverture que j’ai trouvé très belle. J’ai quand même fini par retourner le livre et livre le synopsis qui m’a également tenté : j’adore tout ce qui concerne les faits historiques. Sans plus attendre, j’ai commencé à lire ce roman qui est un peu longuet à se mettre en place mais qui monte crescendo en pression. On se retrouve à fuir les bombes avec la famille, à ressentir leurs réactions, à avoir le souffle court, comme eux.
La relation entre Takeshi, sa mère (Kimiyo), et le reste de sa famille japonaise montre très bien la difficulté à être métis durant cette seconde Guerre Mondiale. La dureté des propos évoqué envers Takeshi, la haine de l’Amérique, la bassesse des gens face aux situations désespérées… Tout est parfaitement évoque dans le livre, avec violences et réalisme. Ce roman apporte également son lot de surprise, avec une révélation inattendue en fin de lecture dont je vous laisserais découvrir le secret.
Une oeuvre que j’adorerais découvrir en film!
Petit bonus sur les illustrations d’un artiste que j’aime particulièrement : Minetarô Mochizuki qui a également fait le manga « Chiisakobe » dont je suis fan!
📚 Infos 📚
Auteur : Ira Ishida
Illustrations : Minetarô Mochizuki
Roman
404 pages
23 euro